Découvrez notre rapport d'activités digital et consultez nos réalisations majeures de l'année 2021.
En prenant le temps de considérer les réalisations de l’année 2021 au Centre hospitalier Jean Titeca, un sentiment domine : celui d’un certain ébahissement. Le mot parait fort, et il n’est pas tellement dans notre culture institutionnelle de pratiquer l’auto-congratulation… On devrait le faire davantage, cela dit en passant.
Et pourtant… Souvenons-nous, 2021, c’est encore et toujours la crise COVID, et ses innombrables et considérables impacts sur le fonctionnement quotidien d’institutions et d’acteurs de la santé. Les pénuries, les retards, les absences, les vaccins et les questions qu’ils soulèvent… ont frappé l’hôpital, les maisons de soins psychiatriques, les équipes mobiles du CHJT.
Sans oublier l’inflation réglementaire qui a émergé après la sidération des premiers mois : comment jongler avec les règles sanitaires fédérales et régionales, les lois spécifiques aux professionnels de la santé et toutes les autres ? Une belle pression au quotidien.
Même s’il est difficile de comparer les « vagues » et l’intensité des difficultés qu’elles ont générées, 2021 n’était pas vraiment plus simple que 2020.
Et pourtant… qu’a-t-on réussi à faire, au CHJT ? Rester en activité ? Oui. Continuer à maintenir un cadre de travail et de soins certes pas idéal, mais suffisant ? Oui. Garder nos forces vives, nos talents, malgré la pénibilité ? Oui. Et, malgré la fatigue accumulée, garder le sourire face aux personnes soignées envers et contre tout.
Mas si cette somme de petits miracles quotidiens a permis de tenir bon, ce n’est pas tout ce que nous avons accompli. Accrochez-vous !
Dans ce rapport, derrière les mots, les chiffres, vous n’aurez qu’un tout petit aperçu de ce mélange de bonne volonté, d’optimisme, d’esprit de collaboration, d’adaptation… qui anime et fait avancer les professionnels du CHJT. Pour en avoir une meilleure vue, il faudra venir à notre rencontre !
Il est évident qu’être en gestion de crise n’aide pas à voir au-delà du quotidien et de ses difficultés. Or, prévoir est essentiel, même dans un environnement dit « VUCA » : volatile, incertain, complexe et ambigu – ça vous rappelle notre vie pendant le COVID !
Le CHJT a pour autant réussi le pari rare au sein des institutions et entreprises depuis 2020, et certainement dans celles en prise directe avec la gestion de la crise sanitaire, d’aboutir à une redéfinition de ses objectifs stratégiques.
Ce chantier, débuté en septembre 2020 avec une trentaine d’acteurs en interne, s’est étalé sur plusieurs mois.
Le résultat en est une « vision stratégique », approuvée par le Conseil d’administration au printemps 2021. Avec pour horizon, 2030 !
La grande force de cette vision, est d’avoir pour noyau un projet médico-soignant audacieux, pour développer encore nos missions pour la population… Et ce dans une ère de « quasi-post-COVID » qui semble marquée par des besoins de plus en plus grands !
Transformer cette vision en réalités, au profit de nos missions et de nos professionnels, cela devra attendre un peu… Mais les autres réalisations 2020 sont cohérentes par rapport à cette vision, et sont autant d’atouts, de forces, sur lesquelles nous pouvons compter.
En 2008, nous décidons d’embarquer pour un nouveau voyage : celui de reconstruire une partie de l’hôpital. Ce voyage a pour but de moderniser l’environnement et d’offrir aux personnes soignées ainsi qu’aux collaborateurs un cadre de vie et de travail plus agréable et adapté.
Après avoir travaillé en 2015 sur comment faire évoluer les pratiques soignantes actuelles vers une philosophie de soins humaniste utilisant les principes de rétablissement, nous posons, en 2018, les premiers jalons d’une nouvelle organisation des trajets de soins et des unités.
Conséquence majeure : en 2019, il faut aussi repenser… l’architecture du bâtiment ! Pour que ce projet architectural soit aussi le socle d’une réflexion thérapeutique globale, en adéquation avec l’époque dans laquelle nous vivons.
Trouvé avec les équipes, le nom Apertio signifie « ouverture » en latin. Parti des nouvelles opportunités apportées par les bâtiments, porté par une évolution de la philosophie de soins au service des besoins de la population, Apertio se veut également plus largement le nom d’une volonté d’ouverture de plus en plus marquée par les différentes composantes du CHJT.
L’année 2020 est marquée par la situation sanitaire, elle secoue tous les secteurs, le chantier est ralenti (limitation du nombre de travailleurs sur place, faillite de fournisseurs, etc.) ! Et pas facile de s’y impliquer, pour les acteurs du CHJT, alors que le COVID nous prend tant d’énergie.
Et pourtant il va falloir mettre en exploitation les deux nouveaux bâtiments avant la fin de l’année 2021, notamment pour des raisons de subside !
Il faut que le déménagement se passe au mieux et que chacun s’approprie la notion de rétablissement. L’enjeu est d’assurer une cohérence en matière de soins pour tous les services de l’institution, en accord avec nos valeurs.
Le « contre-la-montre » s’installe, alors que la fatigue du COVID est partout, et que la vague de l’automne 2021 nous frappe particulièrement fort.
Deux nouvelles ailes d’hospitalisation et d’espaces d’activités, une cuisine centrale, une pharmacie… ça ne s’ouvre pas en un clin d’œil.
Grâce à la collaboration de toutes et tous, les 6 unités d’hospitalisation ont pu accueillir les patients en décembre 2021. Un fameux défi, réussi.
Ces nouveaux espaces de vie et de travail sont marqués par la nouvelle philosophie de soins, le rétablissement : pour réaliser son potentiel et faire face aux difficultés de la vie, la personne soignée doit être en capacité de faire des choix, en tenant compte de ses forces et de ses faiblesses.
Cette philosophie est très concrète, palpable même : les espaces sont ouverts, la circulation est encouragée, les contacts sont privilégiés entre les personnes. Nous sommes sortis d’un modèle médical paternaliste vers une conception plus collaborative et pluraliste.
En tant qu’infrastructure de santé, nous avons pour ambition d’œuvrer pour un monde durable : réduire nos impacts environnementaux, nous inscrire dans la transition écologique du cadre de vie de toutes et tous, des infrastructures, de la mobilité mais aussi optimiser nos ressources via des solutions innovantes.
Reconstruire les parties les plus vétustes de notre site en constitue une belle occasion. Nous avons notamment pris le parti d’installer des panneaux photovoltaïques mais aussi d’imposer un standard « basse énergie » à la construction. Le choix des matériaux a également été orienté vers une provenance locale et un faible impact environnemental. Le nouveau parking, dont le chantier s’achève, prévoit en outre une belle part d’emplacements à destination de la mobilité douce : vélos, bornes de chargement pour véhicules électriques...
Ensuite, tous les projets en lien avec le fonctionnement logistique intègrent résolument ces objectifs, dont la gestion des déchets et du nettoyage.
Plus d’information sur Apertio, des origines à la situation actuelle : www.apertio.be !La « psychiatrie institutionnelle » a trop longtemps suivi ou subi une logique de fermeture sur le monde extérieur. Cela se comprend : c’est un environnement particulier, souvent difficile à comprendre, qui parfois fait peur…
Or, faire comprendre, faire savoir, faire connaître… la réalité des femmes et des hommes qui y sont soigné.e.s et qui y travaillent est fondamental.
La stigmatisation et l’auto-stigmatisation de la maladie mentale et de celui ou celle qui en souffre sont à l’origine d’innombrables maux personnels et sociétaux.
Pour ces raisons, au CHJT, nous ouvrons petit à petit nos portes.
Le projet Apertio, et celui de la future nouvelle MSP, nous ont donné l’occasion d’accueillir Alain Maron, Ministre de la santé Région de Bruxelles-Capitale. Nous avons également fait visiter nos espaces à des parlementaires, régionaux comme fédéraux.
A l’occasion de l’ouverture des nouvelles ailes hospitalières de l’institution, nous avons invité différents publics. Tout d’abord aux autorités et aux professionnels du secteur avec qui la collaboration et le partage sont essentiels. Mais aussi à la presse, à laquelle nous nous adressons de plus en plus.
Les retours positifs autant de la part des professionnels, que des autorités et de la presse n’ont fait que confirmer le sens et l’importance de ce projet : créer un véritable lieu de vie, moderne et innovant, pour la personne soignée et ceci, à travers un travail qui se veut humaniste.
Enfin, nous avions tout organisé pour accueillir le personnel, leur famille ainsi que les riverains, mais une nouvelle vague de la pandémie COVID-19 nous a malheureusement contraints à annuler ce dernier événement, 3 jours avant. Mais nous conservons cette optique, pour l’avenir, car nos nouveaux espaces permettront tant de rencontres, d’activités, de… liens !
Le nombre des internements prononcés en Belgique augmente. Près de 700 personnes internées attendent dans les annexes psychiatriques de prisons qu’une place se libère dans un lieu de soins adéquat. Le manque de places en structures de soins complique la libération à l’essai de ces personnes au sein du « trajet de soins pour internés » (TSI). Le CHJT est un acteur central de la libération à l’essai depuis presque 60 ans. Il a développé une expertise dans le soin proposé à cette population spécifique.
C’est ainsi que le CHJT a ouvert en décembre 2021 une toute nouvelle unité, baptisée « UKUMA » qui propose un accueil des situations de santé complexes et de crise. Avec l’unité « Hegoa », les équipes du TSI proposent une approche de soin qui intègre le rétablissement de la personne en considérant les facteurs de risque et protecteurs qui lui sont propres, et qui vise à ce qu’elle bénéficie des bons soins, au bon moment, au bon endroit à chaque étape de son projet de vie.
Les objectifs de ce programme de soins spécifiques sont : un retour dans la communauté au travers d’une approche humaniste qui améliore le bien-être et limite autant le risque de récidive que la réintégration en prison.
Les deux années de crise COVID nous ont bien montré à quel point séparer corps et esprit est artificiel.
De plus, le risque de décès prématuré est deux à trois fois plus élevé chez les sujets atteints de schizophrénie que dans la population générale. Les décès sont souvent dus à des maladies somatiques, cardiovasculaires, métaboliques ou infectieuses.
C’est pourquoi le CHJT a décidé de créer progressivement un Service de Médecine générale. Une approche globale, préventive et curative est donc indispensable à l’hôpital psychiatrique, en lien étroit avec les médecins de famille et l’hôpital général.
Régulièrement, nos services et sites font l’objet de visites et de contrôles, qui portent sur tous les aspects de leurs activités, des soins aux équipements techniques.
Ces aspects sont indispensables à la sécurité et à la qualité des soins. Le COVID s’apaisant peu à peu, le contact entre les autorités publiques compétentes en matière de santé et les acteurs concernés a pu retrouver un peu de normalité.
C’est ainsi que nous avons pu voir nos deux sites de Maisons de soins psychiatriques faire l’objet du renouvellement de leurs agréments.
Débute alors un travail dont une partie souvent peu visible pour les équipes : interventions sur les installations techniques (électricité, chaudière), revue des processus de nettoyage, signalétique et parois de prévention/protection contre l’incendie… Et il en va de même côté soins (dossiers patients, programmes de soins…), administration (formulaires RGPD, etc.).
Ce n’est pas une mince affaire : tout est logiquement passé au crible. Et nous devons conjuguer avec tant les pompiers, que l.a.e Bourgmestre, l’administration et les ministres régionaux… Sans oublier les sociétés certifiées qui mènent les contrôles techniques !
Même s’il reste quelques éléments, les résultats sont là, et même si ce processus est continu, nous avons de quoi être sereins pour cette activité importante de l’asbl.
Le projet qui vise à déménager la MSP du site Schweitzer, en y ajoutant des lits supplémentaires, est de longue haleine et s’est poursuivi en 2021.
En effet, même si le site de Schweitzer (46 lits) a passé sans difficulté l’étape du renouvellement de l’agrément, il n’empêche que sa pérennité est limitée. Le bâtiment a ses limites en qualité et en taille, son loyer est trop élevé, sa configuration limite les possibilités de développer une série d’activités en lien avec le rétablissement… Malgré l’inventivité des équipes sur place.
La prospection immobilière n’est pas chose aisée, en Région bruxelloise. La spéculation est forte, et un projet comme le nôtre n’est pas facile… Nous cherchons depuis 2017 !
Cette mission avait été mandatée par le CPPT, organe destiné à aborder toutes les questions sur le bien-être et la protection des travailleurs, et composé en égales parts les représentants des travailleurs et de la direction.
Au CHJT, la question des risques psycho-sociaux (risques professionnels qui portent aussi bien atteinte à la santé mentale que physique des travailleur.euse.s) a fait l’objet d’un travail de grande ampleur en 2019, via une analyse confiée à des experts externes.
Cette mission avait été mandatée par le CPPT, organe destiné à aborder toutes les questions sur le bien-être et la protection des travailleurs, et composé en égales parts les représentants des travailleurs et de la direction.
Au CHJT, la question des risques psycho-sociaux (risques professionnels qui portent aussi bien atteinte à la santé mentale que physique des travailleur.euse.s) a fait l’objet d’un travail de grande ampleur en 2019, via une analyse confiée à des experts externes.
Afin d’améliorer les risques psychosociaux et dans la continuité de l’analyse réalisée au sein de l’institution, le CHJT a pris la décision d’offrir à son personnel un accompagnement individuel / collectif dès qu’une situation de travail difficile se présente en unité ou sur le lieu de travail.
En effet, travailler dans le secteur de la psychiatrie et de la santé mentale est souvent difficile.
Des moments émotionnellement déstabilisants peuvent nous impacter dans notre vie quotidienne. A terme, ces impacts peuvent nuire à notre qualité de travail et à notre qualité de vie. Le rôle de notre psychologue est d’aider chaque membre du personnel qui le souhaite à apaiser ces impacts et à retrouver un mieux-être.
Grâce à GIBBIS, notre fédération hospitalière, des « Ateliers du Mieux-Être » soutenus financièrement par la Fondation Roi Baudouin nous ont été proposés. L’objectif étant d’apporter un soutien physique et psychologique au personnel hospitalier qui a été extrêmement sollicité depuis le début de la crise COVID.
Le CHJT a bien entendu marqué son intérêt permettant d’offrir 9 séances de bien-être à notre personnel hospitalier, prodiguées par la société WorkinJoy.
La toute première fête du personnel du CHJT s’est tenue le 17 septembre 2021 au Stade Roi Baudouin !
Alors que nous sortions d’une vague COVID, et avant d’entrer dans une autre, nous sommes plus de 200 à avoir eu cette belle occasion pour nous retrouver, profiter et faire la fête tous ensemble. Sans masque…
Bien que cela ne puisse être facilement vérifié, il y a fort à parier que le CHJT a été l’une des rares institutions de santé à oser organiser un tel événement.
L’année 2021 est restée marquée par les vagues successives de la pandémie COVID-19, et ses impacts sur notre organisation. Diverses campagnes de vaccination ont dès lors été menées.
Les leçons tirées en 2020 ont été précieuses, et notre arsenal a pu être complété par l’arrivée des vaccins
Grâce à une collaboration exemplaire entre tous les services et départements du CHJT, nous avons pu proposer à tous les membres du personnel qui le souhaitaient de recevoir les différentes doses du vaccin et du rappel. Ainsi, lors de la première dose, plus de 470 personnes ont été vaccinées. Un moment essentiel et extraordinaire qui a assuré la protection d'une grande partie de notre personnel contre la Covid-19.
Tout comme la vaccination contre la COVID-19, le personnel a pu bénéficier de plusieurs séances d’information.
Une vaccine day a eu lieu fin octobre pour l’ensemble des membres du personnel qui le souhaitaient
Lancé au 2ème trimestre 2020, le processus de renouvellement du DPI s’est poursuivi en 2021. Un tel renouvellement devant passer par un marché public (européen), et nous avons réalisé un cahier des charges de 123 pages, particulièrement exigeant, sur bases des besoins des soignants et des contraintes techniques. De nombreuses fonctionnalités innovantes pour le secteur en font partie (mobilité, agenda d’équipe, alertes et rappels intelligents, statistiques, accès patient…).
Le DPI est un outil central au cœur des métiers du soin et au service des personnes soignées. Ce projet gigantesque va donc déterminer une grande partie du quotidien des professionnels de santé durant la prochaine décennie. Il convient donc de le mener avec le plus grand soin, dans l’intérêt de tous, et dans le cadre d’évolutions stratégiques importantes pour notre avenir !
Indice A : Service neuropsychiatrique d’observation et de traitement.
Indice IB : Traitement intensif de patients psychiatriques présentant des troubles graves du comportement et/ou agressifs.
Indice K : Service neuropsychiatrique infantile.
Indice T : Service psychiatrique de traitement.
| Actifs immobilisés | 58.911.432 |
|---|---|
| Frais d’établissement | 839.950 |
| Immobilisations incorporelles | 176.188 |
| Immobilisations corporelles | 57.877.663 |
| Immobilisations financières | 17.631 |
| Actifs circulants | 20.355.002 |
| Créances à plus d’un an | 0,00 |
| Stocks et commandes en cours d’exécution | 167.494 |
| Créances à un an au plus | 14.364.972 |
| Valeurs disponibles | 5.634.176 |
| Comptes de régularisation | 188.359 |
| Total de l'actif | 79.266.433 |
| Capitaux propres | 27.064.532 |
|---|---|
| Dotations, apports et dons en capital | 76.136 |
| Résultat reporté | 11.791.080 |
| Subsides d’investissement | 15.197.316 |
| Provisions pour risques et charges | 7.140.238 |
| Dettes | 45.061.663 |
| Dettes à plus d’un an | 28.116.798 |
| Dettes à un an au plus | 16.934.584 |
| Comptes de régularisation | 10.281 |
| Total du passif | 79.266.433 |
| Produits d’exploitation | 45.491.047 |
|---|---|
| Chiffre d’affaires | 42.277.178 |
| Autres produits d’exploitation | 3.213.869 |
| Coût des produits d’exploitation (-) | 45.135.915 |
| Approvisionnements et fournitures | 1.855.730 |
| Services et fournitures accessoires | 6.519.830 |
| Rémunérations, charges sociales et pensions | 34.830.923 |
| Amortissements et réductions de valeur sur frais d’établissement, sur immobilisations incorporelles et corporelles | 1.856.732 |
| Autres réductions de valeur | -21.968 |
| Provisions pour pensions et obligations similaires | 0 |
| Provisions pour grosses réparations, gros entretiens et autres risques | -3.826 |
| Autres charges d’exploitation | 98.495 |
| Bénéfice d’exploitation (+) | 355.132 |
| Produits financiers | 305.277 |
| Charges financières | 634.504 |
| Bénéfice courant (+) | 25.906 |
| Produits exceptionnels | 2.360.521 |
| Charges exceptionnelles (-) | 747.925 |
| Bénéfice de l’exercice (+) | 1.638.502 |